Robert Charlotte

Martinique

Né en 1966 à la Martinique où il a grandi et réside. Après une école de photographie, il réalise des prises de vues Industrielles et Publicitaires à Paris durant 10 ans, tout en ne négligeant pas le reportage et l’illustration… En 1994 il est de retour à la Martinique où il exerce.

Ayant un très grand intérêt pour la peinture, il tente d’explorer à travers la photographie cette forme d’expression picturale et participe à plusieurs expositions collectives puis individuelles en FRANCE et dans la CARAIBE. A travers plusieurs publications, il rencontre et réalise des portraits d’artistes peintres en Caraïbe.

Photos droits réservés I Ligne éditoriale Coline Toumson Vénite

Pendant tout le mois d’octobre la Villa Chanteclerc accueille l’exposition photographique collective Amazones, Du Cancer à l’Oeuvre de 9h à 16h. Avec

Gilles Elie-dit-Cosaque I Anais Verspan I Shirley Rufin I Kelly Sinnapah Mary I Robert Charlotte I Mario Gilbert I Gilles Cazenave I Georges Emmanuel Arnaud I Agnès Brézéphin I Micka M I Hélène Raffestin I Myriam Maxo

Anaïs Verspan

Guadeloupe – Paris

Anaïs VERSPAN est une plasticienne Guadeloupéenne diplômée de l’IRAVM (Institut Régional d’Arts Visuels Martinique) qui a participé à divers laboratoires artistiques (Paint-Jiing en 2013 et 2014, Play me I’m Yours), des expositions collectives en Europe  (follow my footstep – Allemagne, septembre 2013, Grand Marché d’Art Contemporain – Bastille, Paris Mai 2013 ; Art Shopping Stand JCAA Japan – Carroussel du Louvre, Paris) et a donné à voir ses créations lors d’expositions personnelles en Belgique, en France, en Guadeloupe et en Martinique (Biennale d’Art contemporain du Marin en 2013). Depuis le succès de BigidiPlakata, sa première exposition personnelle en 2010 à la galerie Imagin’Art (Sainte-Rose, Guadeloupe), Anaïs Verspan évolue vaillamment dans le monde de l’art visuel.

Mario Gilbert

Martinique

Entrer dans l’univers de Mario Gilbert c’est assurément pénétrer dans un monde peuplé de légende et de mythes caraïbes, de chocs et d’entrechocs de civilisations dont est issu le photographe. Amoureux de l’irrévérence comme de la folie talentueuse et tortueuse d’un Dali, Rio questionne la société dont il est issu avec causticité, humour et intelligence.

Sa récente exposition collective « Souffle d’art » dans laquelle il détourne des oeuvres de peintres classiques à la lumière des contradictions de la société antillaise, a retenu l’attention et provoqué l’adhésion. Certaines de ses œuvres figurent dans l’exposition du « Festival Caribéen de l’Image » du Memorial ACTe (Pointe-à-Pitre, Guadeloupe).

Gilles Elie Dit Cosaques

Martinique – Paris

Réalisateur, photographe et graphiste, le terreau créatif de Gilles Elie-Dit-Cosaque est fait entre autres de Miles Davis, John Coltrane, Nina Simone, Césaire, Glissant, Corto Maltese, Basquiat, Rauschenberg, Matisse, Godard, Woody Allen, Wes Anderson, Freud, William Klein, Sarah Moon, Roger Ballen…

Son travail photographique ou graphique à donné lieu à des expositions personnelles ou collectives. “Lambeaux” (série toujours en cours) a été exposée dans des galeries privées ainsi, entre autre, qu’à la fondation Clément en Martinique en 2009 et 2016, à Latitudes, Biennale d’Art contemporain de la Ville de Paris en 2009, à la Biennale d’Art Contemporain de Martinique en 2013, au Muséum of African and Diaspora Contemporary Art à New York en 2015, au Mémorial ACTe en Guadeloupe en 2017.

Shirley Rufin

Martinique

Shirley Rufin, jeune plasticienne de Martinique, met en crise à la fois la perception de la nudité et la finalité plastique du medium photographique. Elle aborde la question du tabou de la nudité dans la société post – coloniale de la Martinique.

Le point de départ de ses recherches, c’est le scandale causé au XIXème siècle par la femme dénudée allongée sur le gazon en compagnie d’hommes vêtus du Déjeuner sur l’herbe d’Edouard Manet. Ceci l’amène à s’interroger sur le tabou de la nudité, non plus du temps de Manet, en Europe et au XIXème siècle mais dans la société martiniquaise du XXI me siècle. Comment vaincre le tabou de la nudité, comment donner à voir le corps dans la société martiniquaise d’aujourd’hui ?

Georges Emmanuel Arnaud

Martinique – Paris

Assistant retoucheur de Sarah Moon puis de Robert Delpire, c’est pour des marques telles que Dior, Chanel, Vogue ou Valentino que Georges-Emmanuel Arnaud s’est forgé une solide réputation à l’international. De retour dans son île natale, c’est dans son studio, havre de paix niché en pleine nature dans la commune du Vauclin, qu’il affute son regard créateur.

Constamment à la recherche d’innovation et de créativité, poussant les limites de la narration par l’art de la retouche, de la photographie et de la réalisation vidéo, l’univers visuel de Georges Emmanuel Arnaud transcende et sublime le réel.

Kelly Sinnapah Mary

Guadeloupe

Kelly Sinnapah Mary expose pour la première fois en Guadeloupe en 2010, aux côtés de Jean-Marc Hunt, une série de peinture sur draps de lit intitulée « Substitut », dans le cadre de l’exposition « Oeuvres récentes » à l’Atelier Cilaos. La même année, elle est lauréate d’une bourse de création attribuée par le Conseil général de Guadeloupe  « Carte Blanche An II ».

Elle fait ensuite parler d’elle avec son installation « Vagina », construite à partir de plusieurs techniques telles que le dessin, l’installation, la vidéo, la couture, la broderie, la photographie… Pour cette installation, elle reçoit un prix qui lui ouvre les portes, en 2013, de la Galerie T&T Basse Terre où une exposition personnelle lui est consacrée. Elle y développe une installation « in progress » construite autour des violences faîtes aux femmes dans différentes sphères sociales.

Gilles Cazenave

Martinique

Lorsque Gilles Cazenave reçoit en héritage de son grand-père un magnifique appareil photo, c’est le passé qui s’invite à lui. Des scènes rurales où le jeune homme, surnommé “bonmgaz” à l’époque, appréciait la ferveur du patrimoine de son pays sous l’aile aimante d’un ainé protecteur.

L’artiste travaille l’image dans un surréalisme cru qui fait ressortir les “gueules”, creuse les rides, renforce le traits. Mais quels traits ! Une fierté́ folle, une maîtrise puissante, une envie magistrale, un plaisir partagé. Voilà les émotions que ces tribuns anonymes de la culture populaire partagent avec nous. Chaque personnage glorifie son geste, grandit son métier, décuple l’effet de sa tradition. Ce sont des images qui parlent à l’âme.

Hélène Rafestin

Martinique

Après un diplôme des beaux-arts de Fort-de-France, obtenu avec les félicitations du jury, Hélène Raffestin a poursuivi son cursus à la Sorbonne en maîtrise de photographie contemporaine. Son parcours a largement été influencé par son entourage familial. Sa mère était danseuse et son père sculpteur, était professeur aux arts appliqués de Paris.

Dans le domaine des Arts plastiques, Hélène Raffestin s’interroge sur le rôle des femmes dans notre société contemporaine mondialisée. Elle tente de rendre visibles et lisibles les mécanismes subversifs de l’éducation assignée aux femmes.

Hélène Raffestin place au cœur de sa démarche artistique la question du genre, des représentations et des assignations sociales. Elle questionne les ancrages inconscients de l’éducation judéo-chrétienne et interroge avec ironie cette aliénation entendue.

Micka M

Tahiti

Par son aisance, sa simplicité, sa façon d’inviter à entrer dans son univers, Micka M crée une atmosphère, façon pour lui de raconter une histoire. Des épopées époustouflantes, des images créatives qui nous projettent le modèle et l’observateur dans un autre espace temps.

L’approche qui accompagne son travail photographique est « que l’on a tous une histoire à raconter » : le medium photographique se fait révélateur et narrateur. Micka M place l’émotion de la rencontre, la narration sensible, la beauté débusquée au cœur de sa démarche artistique.

Pour l’artiste, si l’émotion est là, la photo est réussie…

Agnès Brézéphin

Martinique

Biographie à venir

Myriam Maxo

Guadeloupe – Paris

Née à Paris de parents Guadeloupéens, Myriam Maxo a été formée au London College of Communication de Londres. Elle puise son inspiration de ses nombreux voyages qui l’emmènent régulièrement aux quatre coins du monde. Les couleurs des Caraïbes, de l’Afrique, des Amériques, de l’Asie s’affichent clairement dans ses créations aux lignes chromatiques audacieuses et contemporaines. Les créations de Myriam Maxo s’organisent autour de trois énergies fondamentales : l’énergie “chromatique, graphique et urbaine. Avec un style éclectique, elle propose des réalisations originales et uniques, qui en font d’elle une figure d’exception dans le paysage actuel du design d’intérieur.